Depuis plusieurs semaines, le harcèlement scolaire est l’un des sujets au cœur des discussions du gouvernement.
Une actualité qui fait suite aux suicides de trois élèves – Nicolas, Lindsay et Lucas – liés aux vagues de harcèlement dont ils étaient victimes à l’école.
Des brigades dédiées
Un sujet que Gabriel Attal, Ministre de l’Éducation, a pris à bras-le-corps. Il a tout d’abord annoncé le lancement d’un audit sur la gestion des cas de harcèlement dans chacune des académies. Une phase qui a début ce mois-ci et qui devrait s’étendre jusqu’à septembre prochain. Il envisage également de former des membres de l’éducation nationale afin de créer des brigades anti-harcèlement dans chaque académie.
Des cours dédiés
En fin de semaine dernière, Gabriel Attal s’est également rendu au Danemark, pays qui organise des cours d’empathie dans ses écoles depuis 2007. Tolérance, respect, voici les thèmes qui seront principalement abordés durant ces heures.
Des réseaux sociaux plus adaptés
Le Ministre de l’Éducation souhaite instaurer une majorité numérique. Cette nouveauté interdirait aux jeunes de moins de 15 ans de s’inscrire sur les réseaux sociaux sans accord parental. Toujours en lien avec les réseaux sociaux, les auteurs de harcèlement en seraient bannis pendant 6 mois, 12 en cas de récidives. Un couvre-feu numérique (de 18h à 8 heures le lendemain) pourrait également être établi pour les élèves soupçonnés d’être à l’origine de harcèlement.
Beaucoup d’idées donc pour venir à bout de ce harcèlement qui ne s’arrête plus – de nos jours – après les cours. Un fléau qui suit les victimes potentielles jusqu’à chez elles, notamment à cause des réseaux sociaux.
Selon Le Parisien, c’est aujourd’hui que la Première Ministre Élisabeth Borne doit présenter un plan interministériel contre le harcèlement scolaire afin de « mieux prévenir les drames ».
Les cours d’empathie sont actuellement déployés dans l’Académie de Paris, notamment au Collège André Malraux, dans l 17e arrondissement.